Les larmes de la vigne
SommaireLivres.html
Revenir vers Mémoire de la terreMemoire_de_la_terre.html

La première fois que j’ai entendu la voix de la liberté, elle venait de la branche maîtresse d’un platane sur lequel était perché un homme qu’on disait un peu fou et qui s’appelait Marcelin Albert.

Si, en commençant ce cahier, j’ai voulu évoquer d’abord ce souvenir, c’est parce que toute ma vie je devais courir après ce ton particulier, cette vibration qui s’appelle « liberté». Juste avant, au printemps de 1905, une autre voix m’avait appris le souffle de la révolte. Au moment où je commence ce qui doit être le récit de ma vie …