Vengeance d’Automne
 

Lorsqu’il entra dans la cave après avoir poussé la lourde porte en chêne qui grinçait à fendre l’âme sur ses gonds rouillés, Franck Maréchal ne distingua plus rien.

Dehors c’était le plein jour d’une fin d’été somptueuse et la lumière du début d’après-midi avait fait fondre le ciel lui-même dans une blancheur éblouissante qui transformait la cour envahie d’herbes jaunes, les bâtiments de la propriété d’Adèle Campagnac, les toits rouges de La Grézade, et plus loin les friches, les vignes et jusqu’aux collines en une masse de farine compacte où les détails avaient disparu, où les clôtures et les amandiers ne limitaient plus rien, pris eux aussi dans ce formidable étouffement de lumière.

Il entendit le rire de Laetitia…

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