Un soir d’octobre 1851, un cavalier entra au pas dans le village de La Couvertoirade. Les voûtes résonnèrent, puis le dallage en schiste des ruelles répercuta le cliquetis des fers.
La nuit qui venait était déchirée vers l’ouest de lueurs sauvages peu à peu mangées par l’obscur. Un froid humide se collait aux murs, mais les quinquets, allumés un à un, réchauffaient un petit morceau d’âme quand on les apercevait, surgis de l’épaisseur d’une muraille.
Le vent qui, pendant des heures, avait accompagné le cavalier sur le Causse …